Quand bienveillance rime avec exigence

De l’opposition à l’apposition

On les oppose bien souvent, dans la vie comme en management
Comme si l’on était soit l’autre, soit l’une
Tombant ainsi nous-mêmes, insidieusement
Dans le piège de la caricature commune :
La « bienveillance », vue comme un trop de sympathie, une philosophie bisounours, « à fuir ! »
L’« exigence », vue comme excès d’autorité, sinon un manque d’humanité, « à proscrire ! »

« Ecouter »… Cette compétence si précieuse pour pouvoir « bien-veiller »
Et en même temps si difficile à pratiquer
Car écouter, ce n’est pas « valider » tout ce qui est fait ou dit !
C’est savoir être attentif à ce qui est exprimé ou non, ce qui est ressenti
C’est apprendre à déceler ce qui en vérité se vit
Chez l’autre et chez soi-même, deux différentes réalités
Qu’il faut apprendre à regarder… et en accepter la dualité…

Pouvoir mieux comprendre la vision du monde de chaque partie
Et par-là repérer le vrai besoin dont il s’agit
Le sien et puis celui de l’autre aussi
Pour d’autant mieux interagir, co-construire, solutionner et décider
Y compris poser un « non », calme et fermement assumé

C’est toute cette vigilance et cette perspicacité
L’acceptation d’autres cadres de référence ainsi que l’assertivité
Qui toutes ensemble constituent la bienveillance…

Loin d’être chose molle ou facile
Il s’agit au contraire d’un art subtil
Quelle autre plus belle exigence ? …